Paul Rémont, 22 ans, en alternance depuis un an chez IES, un bureau d’études et d’ingénierie industrielle installé en Normandie. Un travail qu’il apprécie notamment pour ses missions très variées.

Son histoire

« Au départ, je voulais devenir dentiste. Après un Bac S, je me suis donc inscrit en fac de médecine. Mais, après deux ans, j’ai voulu changer d’orientation. Et, comme j’étais intéressé par les nouvelles technologies, je me suis inscrit en DUT Génie électrique et informatique industrielle au Havre. Un cursus de deux ans qui m’a beaucoup plu. J’ai ensuite intégré en 2015 une école d’ingénieur, le CESI à Rouen, dont je sortirai diplômé en 2018.

Le pari de l’alternance

Pendant trois ans, j’ai choisi le système de l’alternance pour pouvoir déjà travailler en entreprise pendant mes études. À l’été 2015, j’ai contacté une cinquantaine d’entreprises. Au départ, j’avais plutôt ciblé les grandes entreprises (ERDF, Bosch, etc.)… parce que je connaissais leurs noms, tout simplement ! Sans succès. Puis, finalement, j’ai contacté des entreprises locales et, en octobre 2015, j’ai intégré IES, une PME normande de 70 salariés qui réalise des études dans différents domaines : électricité, informatique, RH…

Ouverture d’esprit

Chez IES, je suis ingénieur d’études en électricité, instrumentation et automatisme. Je dois notamment conseiller des entreprises sur le choix de leur matériel. Par exemple, si je me déplace chez un client qui veut remplacer des postes de pesage, je vais définir avec lui le nouveau matériel à choisir, les logiciels pour changer l’équipement électrique, l’aider éventuellement à trouver un fournisseur… Je suis également chargé d’affaires et je dois démarcher de nouveaux clients. Mon rôle est donc varié. Et mon apprentissage se fait en douceur : aujourd’hui, je me déplace toujours chez un client avec un collègue plus expérimenté mais, dans quelques mois, je pourrai y aller tout seul.

L’avantage d’une petite structure, c’est notamment de pouvoir côtoyer directement les autres métiers de l’entreprise. J’échange ainsi avec tous mes collègues et j’apprends beaucoup sur leurs différents secteurs d’activité. J’en ai parlé avec d’autres jeunes en alternance qui travaillent dans des grands groupes : leurs rôles sont plus restreints et cloisonnés à un simple département. »